- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/2014
YOYAGE AUTOUR o'UN RECENSEMENT: POPULATION ET BÉTAIL À AYMAVILLES EN 1734 l Familles posséd nt des b vins ( ar nombre d bètes) Nombrede bovins l o l 2 3 4 5 6 7 8 9 l IO 12 13 18 25 oo l Saint-Léger l 34 18 14 17 12 7 5 I I I l I I - - l ~ l Saint-Martin l 22 14 15 13 9 4 I 5 I I l - - I I - § l Total famillcs l 56 32 29 30 21 11 6 6 2 2 l l l l l l ~~ %/ 28 16 14,5 15 10,5 5,5 3 3 I I 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 c i Total bovins l - 32 58 90 84 55 36 42 16 18 IO ! 12 l 13 18 25 -~ l % bovins l ca t. l - 6,2 11,4 17,7 16.5 10,8 7,1 8,3 3,1 3,5 l,2_j_2,3 l 2,5 3,5 i 4,9 a:l l % l groupes l 51,86 32,80 15,3 taléon Bérard (lO bovins), Jean-Boniface Boniface (12), André Carral (13), Joseph Belley (18), Pantaléon Charruaz (25). Dans l'étable du curé de Saint-Léger, Jean– Louis Lale, natif de Saint-Pierre, il y a quatre bovins 20 et 12 chèvres et brebis. Le re– censement ne mentionne pas les animaux du curé de Saint-Martin- qui, d'ailleurs, n'est meme pas nommé- et ceux des granges du chateau et du Montbel appartenant au baron Joseph-Félix de Challant. Cette absence est certainement due au fait que leurs biens ont été loués à des particuliers. 21 O n note aussi une particularité. Les frères Jean-Léger et Jean-Léonard Savioz, qui possèdent respectivement deux et trois bovins, en ont aussi un autre en commun : la moitié chacun ! Une enquete conduite en 1795, au moment où une épizootie frappe plusieurs com– munes valdòtaines, nous fournit des données intéressantes en ce qui concerne les bovins et leurs propriétaires. Si le nombre des betes baisse légèrement par rapport à 1734- il n'y a plus que 495 bovins (- 2,82%)- celui des propriétaires augmente: il y a, en effet, 172 possesseurs de bovins (+ 19,44%). De plus, au cours des 60 années, une plus grande répartition du bétail bovin s'est accomplie : les familles possédant de une à cinq betes sont passées de 56% à 90%; et si en 1734 elles n'avaient que 51,8% du cheptel, maintenant elles détiennent 76, l% de cette espèce. 22 Un seui cochon et pas d 'anes ! I.:édit demandait de fournir aussi l'état des cochons. Vu l'intéret que cette espèce a eu dans le passé, 23 on aurait pu croire en rencontrer un certain nombre. Au contraire, 20 En 1795, la cure de Saim-Léger comprera sepr bovins; celle de Saim-Marrin quatre (ACAy, volume 152, Délibémtions communales 1775-1813, doc. 5, séance du 24 décembre 1795). 21 Je n'ai pas repéré le nom des fermiers. Pour la grange du chareau il s'agir très probablemem de Jean-Pama– léon Bérard dom le fils, Jean-Pamaléon lui aussi, en aura le bail pendam le dernier quarr du siècle. 22 J.-C. PERRIN, Aymavilles. Recherches... cit., tome 11, p. 16-18. 23 Aux XV et XVI' siècles l'élevage des porcs devait èrre assez imporram car on leur réservair une panie des tsaléque des alpages. Les règlemems de 1460 et de 1560 des alpages d'Érroubles, par exemple, destinaiem une section des prairies à ces animaux: «in chalecis porcorum >>, disem-ils. Ensuite, l'élevagede cette espèce a du diminuer car lors des recensemems du bétail de 1734 et de 1801 dans tout le Val d'Aoste il n'y avair respectivemem que 855 et 594 cochons. 105
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