- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/2014

UNA PIETRA DI CONFINE E UNA SORGENTE: VERTENZE SETTECENTESCHE SUL GRAN SAN BERNARDO « Projet de verbal non signé envoyé par messieurs de Valley )), Si potrebbe quindi supporre che il testo ora fornito fosse un abbozzo steso tra i due commissari duran– te il colloquio, prima che dissentissero su alcuni punti e il Salteur recedesse dalla trattativa. Dalla corte di Torino non si espressero commenti sul testo in questione ma si in– sistette nel richiedere alle autorità vallesane una risposta alle memorie già comuni– cate dal Peyrani, come preliminare a ulteriori discussioni. Il gran balivo Burgener rispose che egli ne aveva dato subito comunicazione ai membri dello Stato i quali concordavano per una convocazione di un consiglio straordinario nel quale si sa– rebbe probabilmente ordinato a Kalbermatten di dare i chiarimenti dovuti secondo il desiderio di Sua Maestà. Il banneret scrisse il19 ottobre 1760 a Peyrani che, secondo le proprie conoscenze e le informazioni di cui egli disponeva, doveva replicare alle asserzioni che erano state opposte a lui e prima al de Sepibus. Negava che la pietra di confine fosse stata smossa: la qual cosa, essendo il grand chemin sul colle sotto gli occhi di tutti i passanti, non sarebbe potuta avvenire senza che lo si risapesse. La sua posizione era stata riconosciuta come immutata da testimoni non sospetti, tra i quali i due sudditi del Re che ciò avevano dichiarato, sotto giuramento, nella conferenza del dal Salteur (« Verbal dressé au sujet de la limitte sur le Grand Saint Bernard entre les deux suverainetés... »)e la copia del verbale trasmesso dal Gran Balivo, fornita dal Re all'Ufficio di Stato degli Affari Interni(« Copie tirée de celle jointe à lettre du Grand Bailli et Conseil de la Republique de Valais datée de Sion le 15 fevrier 1760 au Roi »),entrambe inASTO, Corte, D.AO.VALL., categ. 2, paquet l, 3, si possono rilevare !eseguenti varianti. Secondo il Salteur il geometra Albertolio aveva osservato che la pietra posta sulla Fomaine Couverte "en l'état qu'elle estoit à présent, gamie de terre et de quelques petits gazons, illuy paroissoit que si elle avoit été remuée, c'estoit depuis long temps ».Secondo il verbale inviato dai Vallesani invece la pietra" paroissoit, en etat, dans une situation à n'avoirpas été remuée ».Nel suo verbale Salteur dice che per assicurare la detta pietra " il a esté placé dans le dessus et aupres d'icelle une autre pierre de la longueur, largeur et position designée par le susdit plan (cioè la carta dell'Albertolio), [...) que l'on a mis dans le mesme allignemem que s'est trouvé la susditte ancienne pierre, ayam mesme pour unir et rendresolides les dittes pierres, fait faire cles trous sur icelles pour les apper l'une avec l'autre par deux appes de fer qui n'y ont pas étées placées ». I.: altro verbale reca:" nous avonsfait piacer par le dit Albertolio une autre grosse pierre tout auprès et au dessus de la susdite et autam qu'il a été possible dans la mème position et allignemem, la dite grosse pierre de la longueur de trois pieds e demi et largueur de quatre pieds [...) que nous avons pour la rendre solide et arrèter dans le dit endroit fait apper par le dit Albertolio par deux appes de fer avec la susdite ancienne, et du tout en alane fai t lever le plan à double que nous avons respectivemem signé et làit comresigner par les dies secretaires». Il Salteur continua la sua narrazione dicendo che poiché il commissario della Repubblica aveva preteso che la posizione attuale della pietra era rimasta tale e quale era sempre stata, senza che l'allineamento fosse mutato, non potendo accordarsi su questo punto, i due rappresentanti si erano ritirati, e aggiungeva: «sans en avoir pu dresser par ensemble le verbal de norre transport et commission, et sur la fin du dit jour estant arrivés au lieu de Saint Rhémy, nous avons de tout ce que dessusdressé le present verbal à part, que nous avons signé de meseme que le dit avocat Flandin et fait contresigner par le nottaire Favre notre secrettaire, par le quel nous avons fai t parapher le plan à nous remis par ledit Albertollioz ». I.: esemplare inviato come sopra dai Vallesani reca invece a conclusione: " Nous avons aussi dressé le présem verbal à double et signé et fait contresignerpar les dites sécrètaires qui de notre ordre ont tenorisé, au bas du double retiré par nous noble Jacques Salteur, la commission soie deputation de la dite Republique et au bas du double retiré par nous noble Maurice Eugène de Sepibus, la commission soie députation de Son Altesse... ». 43

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