- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/2014
UNA PIETRA DI CONFINE E UNA SORGENTE: VERTENZE SETTECENTESCHE SUL GRAN SAN BERNARDO rettoria; quella comunità tentava di farla erigere in parrocchia e non contribuiva alle spese di riparazione della chiesa parrocchiale di Saint-Rhémy, che versava in uno stato di estremo, scandaloso abbandono (era piccola, marcia per la montagna incombente, peggio di una stalla), un abbandono che avrebbe fatto indignare, in particolare, i forestieri protestanti di passaggio. Occorreva ricostruire la chiesa par– rocchiale sul progetto che Vignet aveva fatto eseguire da un ingegnere, e il Re, che vi aveva il patronato, in quanto era già stata una dipendenza della casa del Gran San Bernardo, avrebbe potuto opportunamente contribuire con un sussidio di 600 lire. L: intendente nel suo sentiment proponeva anche, per ripopolare quel « bourg affieux de Saint-Rhémy , e garantire il transito sul passo, di concedere ai suoi abitanti l'esenzione da un quarto della taglia annuale (300 lire) e dalla leva per il reggimento provinciale, come corrispettivo dell'obbligo di tenere il valico aperto, di piantare delle pertiche prima dell'inverno per segnare il percorso e di fornire, a prezzi equi, uomini e muli, sull'esempio dei privilegi concessi alla Novalesa e aLan– slebourg. Inoltre, l'intendente, chiedeva l'incarico di riformare con un regolamento « le service de cette importante montagne )): « Ce dernier artide exige encore des déterminations rohles, d'autant plus nécéssaires que tout le monde convient qu'il n'est pas possible d'introduire un commerce par cette route; tandis que les privilèges exclusifS d'Étroubles et de Saint Rhémy subsi– steront, les cris et les procès qu'ils occasionnent sont continuels. Ces deux commu– nautés ont obtenu très anciennement la vierie du Souverain, qui leur donne le droit à l'exclusion de tous autres de conduire les charges de mulets dépuis la Cité d'Aoste au Grand Saint Bernard, de façon qu'aucun trafiquant du Pa"is, ni étranger, ne peut conduire avec ses propres montures meme ses marchandises. Les autres commu– nautés qui se trouvent dans cette meme vallée, Saint Oyen meme qui est située sur la route entre Etroubles et Saint Rhémy, ne peuvent faire aucune voiture que pour leur usage particulier. La confusion, les querelles et excès qui arrivoient toujours ont fai t établir que le vibailllif avec le juge local s'y transporteroient toutes les années à la Toussaint pour régler d'abord les poids et le prix des charges des mulets, établir les partisseurs qui donnent les voitures à tour de r6le et pourvoir sur les abus don t on se plaindroit. Dans un de ces plaids ils avoient réglé pour mettre la paix entre Étroubles et Saint Rhémy, que les premiers porteroient toutes les marchandises qui monteroient de la Cité jusqu'au bourg de Saint Rhémy, et ceux ci jusqu'au monastère du Grand Saint Bernard, où ceux de Saint Pierre les viennent prendre, qu'au contraire celles qui viennennt du Valais seroient prises au di t monastère par ceux de Saint Rhémy et portées jusqu'à Étroubles, d'où ceux ci les transmarcheroient en cette ville. 70 70 Secondo una più amica convenzione, stabilita nel1424, le due comunità dovevano dividersi equamente i carichi da portare tra Aosta e il Mom-Joux. Cf. GERBORE, Damments cancernant /'l;istaire... ci t., pp. 181- 190; lo., Une cammunauté.. cit., pp. 64-66. 65
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=