- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/2014

Guroo GENTILE La communauté d'Étroubles plus puissante, qui trouvoit son avantage dans le désor– dre, n'a pas voulu se tenir à cet arrangement, et en a appellé au Senat de Savoye où le procès est pendant et mème suspendu sur suplique que la pauvre de Saint Rhémy a donné au Roi, pour donner des déterminations économiques, n'étant pas en état de soutenir un procès contre l'autre, et le Bureau d'Etat doit avoir demandé le sentiment à l'avocar fiscal général De Bavoz . La première représentoit que la distance n'étoit égale. Cautre, qu'elle ne compensoit pas la f.ttigue et !es dangers de la montagne. Il y a un autre procès des marchands de cette ville sur le poids des charges contre ces deux communautés, qui doivent encore venir prendre et régaler !es juges lorsqu'ils vont au plaid, de façon que le privilège leur est devenu à charge par !es faux frais aux quels il donne lieu tous !es jours. Il seroit insuffisant de lever ce privilège, si contraire au bien public de ce còté si la République de Valais n'en fait autant du sien, que !es communautés de Saint Pierre et de Liddes en jouissent encore en vertu des concessions des anciens ducs de Savo– ye, et ce seroit une chose à traiter avec la traite foraine, et il est probable qu'elle s'y portera aussi volontiers. D'ailleurs si le commerce par cette route qui seroit si avantageux à ce Duché, vient a mériter quelque dépense, elle ne sera pas mème bien considerable pour la rendre chariotable dès cetre ville à Saint Rhémy, comme elle l'est déjà du còté du Valais jusqu'à Saint Pierre, l'autre pied de la montagne, et alors il n'y auroit plus lieu à tout faire porterà des mulets que pour le trajet. En laissant la liberté à un chacun de faire !es voitures comme ils le jugeroient à propos, l'on devroit cependant obliger ceux d'Étroubles, de Saint Oyen e de Saint Rhémy de fournir des hommes et mulets aux prix qui seroient fixés, selon !es distances et !es saisons, comme au Mont Cenis, et la République de Valais dévroit également obliger ceux de son còté de la façon qu'on pourroit concerter. L:on finit par rémarquer qu'il seroit encore nécéssaire pour le commerce d'établir à communs frais de la République et de ce Duché, une espèce de magasin à la maison hospitalière de Saint Bernard pour y retirer !es marchandises; n'ayant point d'em– placement à couvert, dies restent aujourd'hui devant la maison couvertes pendant six mois de neige, de façon que, la saison surprenant fort souvent, on ne fai t aucun commerce de marchandises qui peuvent souffrir, ou on !es perd souvent ». 71 Il Vignet svolgeva ulteriormente le sue considerazioni in un nuovo sentiment del 25 aprile 1777. n L abolizione del diritto di transito o tratta foranea, imposto nella Repubblica del Vallese sulle merci che passavano verso gli Stati di Sua Maestà sarda, non sarebbe bastata a ravvivare il commercio attraverso il Gran San Bernardo, se 71 Vignet cles Étoles fornì ancora da Aosta il 7 marzo 1778 all'Ufficio di Stato degli Affari Interni una memoria più particolareggiata sulle origini e sul regime della viérie. 72 25 avril 1777, Sentiment de momieur le Baron llignet des Etoles intendant du duché d'Aoste concernant le droit de soustes soit la viairie du Grand Saint Bernard. 66