- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/2015

NUOVE RICERCHE SULL'AUTORE DE LAMANTDE]Esus-CHRIST encore remarqué le contentement de son élève à l'égard de son precepteur, y ai aussi observé une attention de pieté qu'il a porté à proposer à tous les compagnons de ce voyage d'entendre la Ste Messe, avant que departir, et que tout ceux de la dite com­ pagnie se sont rendus avec le dit Sieur Pellissier à l'Eglise du Couvent cles Capucins rière le dit lieu de Morgex, où le Rd Sieur Ansermin pretre bénéficié de certe Cathé­ drale cousin germain du dit Sieur Constantin fils et un cles sus dits compagnons de voyage à celebré la Ste Messe » 27• Al suo arrivo a Lyon, Jean-Antoine Pellissier incontra, tra gli altri, suo fratello Barthélemy, che lo ha da qualche tempo preceduto. << Barthélemy, né le 10 février 1 7 1 0, entra également au service cles chanoines de Notre Sauveur au collège, et après avoir commencé par les bas offices de la cuisine, il fit ses classes jusqu'à la troisième. Il quitta ensuite le collège et se rendit à Lyon, où il fut pour un temps garçon de boutique chez un marchand de toile, mais un com­ patriote, Etienne-Philibert Péaquin28, alors étudiant en certe ville, et qui depuis, en 1 748, fut nommé le premier curé d'Emarèse, lui procura une piace chez les Jésuites de Lyon qui l'employèrent auprès de leurs pensionnaires. Il fut ensuite envoyé à Paris au collège Louis le Grand, où il demeura jusqu'à ce que la société y perdit ses établissements. Il continua cependant sa demeure et finir ses jours dans certe capitale, comme instituteur et maltre de pension. Il mourut en 1 782 ou 1 783 » 29• << En septembre 1 742 arrivait aussi à Lyon l'abbé Jean Germain Contoz30, de la cité d'Aoste. Il fréquenta le meme cours de théologie que Jean-Antoine et contracta avec lui une amitié indissoluble. Plus tard étant alors chanoine de la cathédrale d'Aoste, où il mourut en 1 793, il servir de vice-official dans l'introduction à la cause de béatification du serviteur de Dieu. A son arrivée à Lyon, Contoz observa que Jean Antoine avait cessé de porter l'habit ecclésiastique. Il le lui vit reprendre à la Paque de 1 743 sans en savoir le motif, puis quitter définitivement à son départ de Lyon. :Lun cles deux fils d'Ansermin fut bientot rappellé à la maison paternelle, et l'autre, qui s'appellait Constantin camme le père, y revint aussi en 1 742, après un peu plus d'un ans d'absence. Jean-Antoine n'eut alors d'autres moyens de subsistance que les petits profits qu'il pouvait faire en enseignant à cles jeunes gens. Il revint à Aoste, sur la fin de juillet 1 743 » 3 1 • 27 ACVA, liasse I'" Sainr-Oyen, doc. 16. 28 P.- É . Due, Le e/ergé cit., p. 143: « Péaquin Etienne-Philibert né à Sainr-Germain 26 février 1 7 1 4, décédé à St.-Germain 5 juin 1789 (...) érudianr à Lyon (...) duranr san cours d'érude à Lyon il fit connaissance d'un frère du B. Jean-Antoine Pellissier, Barthélemy, né le l O février 171 O ». 29 P.- É . Due, Le e/ergé cit., p. 1 5 1 ; MARTINET, Essai cit., pp. 79-80. 30 P.- É . Due, Le e/ergé cit., p. 47: « ConrozJean-Germain né à Aoste St. Jean le 20 novembre 1724, décédé à Aoste le 1 8 mai 1793. Il étudia au collège des Jésuites à Lyon et merita l'amitié du B. Jean-Anroine Pellissier, qui suivait le meme cours 1742-1743 ». 3 1 P.- É . Due, Le clergé cit., p. 146. 1 07