- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/2015

COMPTES RENDUS DES SÉANCES pastorales cles églises d'Aoste au XV siècle, en informant aussi que la préparation duXVJ e Bulletin académique n. s. est en cours. Il passe ensuite la parole à M. l'abbé Ugo Busso, qui l'a demandée pour exprimer sa reconnaissance envers les académiciens qui l'ont élu au sein de la Société et pour faire connaitre l'activité de l'Association Augusta d'Issime dont il est le président. Dans son allocution il rappelle le souvenir de Mmc Lucienne Landi, qui l'a précédé à cette charge, et son ami et précieux collaborateur M. Albert Linty, qui l'a aidé surtout dans la rédaction du vocabulaire italien-toitschu, publié dans sa première édition en 1 988. M. l'abbé Busso veut aussi donner un petit essai de sa langue maternelle en proposant la traduction d'un morceau du devoir de français de son examen de Lycée en 1 957 : Ular séin d'erbara van déi das passrun l d'gséltschaft van déi das leeben l lljaubsch u gutsch vur déi das weerden dén ; ce qui signifìe : « Nous sommes les héritiers de ceux qui passent l les associés de ceux qui vivent l la providence de ceux qui naitront ». La séance privée se condur avecl'élection cles nouveauxmembres dont la candidature avait été présentée lors de la séance du 29 novembre 20 1 4, à savoir Mmc s Adriana Meynet, Daniela Platania et Alessandra Vallet et M. Gaetano De Gattis camme membres effectifs et M. Matteo Zoppi camme membre correspondant. Le résultat du scrutin est le suivant : De Gattis 28 pour, l contre, 3 abstentions ; Meynet 20 pour, 8 contre, 4 abstentions ; Platania 29 pour, 3 abstentions ; Vallet 29 pour, l contre, 2 abstentions ; Zoppi 27 pour, 5 contre. Tous les candidats, ayant amplement obtenu les voix nécessaires, sont proclamés membres de l'Académie Saint-Anselme. À 1 5h40 la séance devient publique et M. le Président demande à M. Mauro Cortelazzo de prendre sa place à la table de la présidence pour sa conférence, portant sur les chateaux valdòtains du Xc au Xlllc siècle. M. Cortelazzo tient à corriger tout particulièrement deux vieilles idées qui cependant résistent aux découvertes les plus récentes de l'archéologie médiévale. La première est relative à la défìnition de « primitifs » qu'on donne à cles chateaux tels que Graines, Montjovet, Cly. Il est clair maintenant que ce type de chateaux (qu'il appelle plus j ustement castelli-recinto) n'est pas tout à fait le premier, puisqu'il a été précédé au moins d'un autre, si l'an ne considère pas les toutes premières enceintes et fortifìcations en bois qui n'ont pratiquement pas laissé de traces. I.:autre idée qui ne correspond plus aux connaissances actuelles est que ces sites fortifìés avaient la fonction de contròler, en le défendant en cas de besoin, le territoire qui en dépendait. Au lieu de permettre de tenir sous les yeux le domaine environnant, à l'avis de M. Cortelazzo ces édifìces en position dominante devaient erre vus par les sujets de la seigneurie et par les marchands ou voyageurs qui en parcouraient les chemins, essentiellement pour cles raisons d'affirmation de pouvoir et de manifestation de prestige cles familles qui les possédaient, souvent sans les habiter. À l'appui d'images 2 1 5

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