- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/2015

6. MARIA CosTA le p1cu� et "aillat clJcuallier §lrtna o cbrctaignc :Qouudlé mét c a 6. Le preux et vaillant chevalierArtus de Bretaigne : le fron­ tispice de l'édition parisienne (Aoste, Bibliothèque du Grand Séminaire, vol. C 671 ) . dro Piccolomini intitulé Della sfera del mondo, dans une édition vénitienne de 1 56 ! 34, une ceuvre qui eut de son temps plusieurs éditions et traductions. Le fron­ tispice du volume atteste encore une fois la provenance de cet ouvrage de la bibliothèque de Bornyon, qui l'avait reçu à son tour de l'ami et collaborateur, l'éveque Jean-Geoffroy Ginod. Nous avons déjà relevé la pré­ sence, dans le Fonds Viot, de plusieurs textes qui avaient précé­ demment appartenu à Bonaven­ ture-Philibert Bornyon, au moins une vingtaine entre incunables et impressions du XVI e siècle. Dans une de celles-ci, une édition lyon­ naise de 1 556 contenant un traité de dialectique, les Tabulte totius dialectices, Bornyon a écrit sur le premier folio de garde un déli­ cieux calembour improvisé au­ tour de son prénom : Philibertus Bonaventura Bornyonus. Tousiours alant à l'aventure, cherchantBona­ venture, tant que vivray Philibert seray. Nul bien sans peyne. Bor- nyon. Lex-libris de Bornyon est répété sur le frontispice, à coté du sympathique dessin d'un petit dragon : peut-etre un jeune Bornyon encore étudiant !35 Comment expliquer la présence d'une partie de la bibliothèque de l'illustre juriste dans celle de Roland Viot ? Il est toujours difficile de reconstruire, a posteriori, un réseau de contacts entre des personnages pour lesquels la documentation historique ne peut attester aucun lien de parenté, ni d'amitié ou de collaboration, ni meme de simple connaissance. Nous avons hasardé, dans ce cas, une hypothèse : Roland 34 Ibidem, vol. C 1 22. 35 Ibidem, vol. C 426 bis. 42

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