- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/2015
NUOVE RICERCHE SULL'AUTORE DE LÀMANTDEjtsus-CHRJST << Mémoire sur la vie du dévot Serviteur de Oieu Jean-Antoine Pellissier de St-Oyen du diocèse d'Aoste, décédé en odeur de Sainteté dans un ermitage près de Naples le 2 1 du mois d'octobre 1 786. Jean Antoine fils de Barthelemy Pellissier et de Marie Pantaleonne Perret de la pa roisse de S. Oyen du diocèse d'Aoste, dans !es Etats du Roi de Sardaigne, a été baptisé dans l'église de la dite paroisse, située à deux lieues et demi au dessous de Mont-joux, dit le Grand St Bernard. Jean Miche! Perron, chanoine Regulier de la Maison hospitaliere de Mont-joux, et curé de St Oyen, a été le ministre de son bapteme; Jean Antoine Bui! en a été Parrain, et Jacqueme femme de Mathieu Pellissier, en a été Marraine, le vingt-deux septembre mille sept cens et quinze. Ses parents avaient sept fils1 , Claude, Oyen, Jean Pierre, Barthelemy, Jean Antoine, Jean François, et Laurent, et une fille nommée Jeanne Marie; leurs modiques facultés n'étaient pas suffisantes pour l'honnete entretien d'un si grand nombre d'enfans pendant un long espace de tems. Ce défaut de biens temporels a été bien compensé par !es soins que ces vertueux parens ont eu de donner à leurs chers enfans une édu cation chrétienne dans leur bas-age, et différentes manieres, dans de bons endroits: n'y ayant eu que Jean François qui ait continué jusqu'à sa mort à faire sa demeure dans la pauvre maison paternelle appellée la Vagère. Claude a été placé en qualité de domestique, dans le College de S. Benigne de la Cité d'Aoste, occupé alors par !es chanoines Reguliers de la Congregation de Notre Sauveur, de la reforme du B. Pierre Fourrier de Mataincour en Lorraine. Oyen, autre frere, a fait profession dans la meme maison Reguliere, en qualité de frere la"ic, et tant par son intelligence dans !es affaires que par sa bonne conduite, il s'y est rendu digne de beaucoup d'estime. Les louables services que ces deux freres rendoient dans cette maison reguliere, y ont facilité l'entrée à leur frere Jean Antoine, agé de seize ans: il y a été reçu en qualité de garçon de cuisine. Oans l'exercice de ce bas office qu'il remplissait avec exactitude au vu cles Regens, à qui son feu était souvent le leur, il leur étoit aisé d'entrevoir qu'il était capable et (biffé: plus) digne d'un plus heureux sort. Les professeurs du college, bons connoisseurs et habiles cultivateurs cles talens, ne tarderent pas de reconnaitre dans ce jeune-homme de bonnes mceurs, et cles heureuses dispositions pour l'étude cles belles-lettres; !es occupations de la cuisine ne lui permettant pas d'aller en classe avec !es autres ecoliers, ils prirent la peine de l'enseigner en particulier: il repondit si bien à leurs soins que dans peu d'années il s'est rendu capable de commencer le cours de philosophie. Pour faire cles progrès si rapides dans la grammaire et dans !es belles-lettres, il fallait dans lui cles talens, et de l'habilité dans ses maitres, ni l'un ni l'autre ne lui manquoit; mais ce n'était pas assez: il fallait aussi du tems, de ses occupations il le derobait: il y reussit cependant, soit en y faysant suppler par autres domestiques, à qui, pour leur marquer sa reconnoissance, il reservait la moitié de P.- É . Due, Le clergé d'Aoste du XVIII' siècle, Turin 1 88 1 , p. 1 5 1 : « ••• Jean-Claude (1703), Marguerire (1704), Jean-Pierre (1706), Oyen (1708), Barrhélemy (171 O - 1782-83 ?), Jean-Léonard (1712), Marie-Pé rronille (1713-171 5), Jean-Anroine (171 5-1786), Jeanne-Marie (1718), Jean-Léonard (1719-1719), Jean Jacques (1721), Jean-François (1723-1764), Marie-Georgine (1725), Jean-Laurenr (1728) ». 91
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