BASA

:i:•ait y a voir d ' oppos ition réell e entre elles; car la reli gion es t prouvée di vine par des preuves si nombreuses et s i évidentes qu 'e ll es consti– tuent une certit ude m é ta physiqu e , et ce qu i est démontré v rai un e fo is , d it avec r a ison le doc– teur Angélique, n e peu t jama is être démon tré faux; la vérité n'est qu 'une et eJ!e est inva– riable (~). La religion n e crai n t que l'ignorance. La science, de son côté, n'est poiilt responsable des écarts de cenx qui préte ndant la professer, oseraient opposer leurs systèmes erronés aux vérités de la religion; au contraire, elle pro– teste contre eux, et, tôt ou tard, elle viendra démontrer que ces prét~mdus savants étaient .dans le faux. C'est ainsi que des découvertes ou des observations récentes et consciencieuses, faites successivement dans l'astronomie, la géo– .Iogie, l'archéologie et les autres sciences, ont réduit en fumée certaines obj ections provenant, non de la science, mais de l'i gnorance de ses soi-disants partisants . Ils ont été couverts du ridicule qu'ils voul aient fa ire r etomber sur la religion. Pour m e borner à un seul point de critique., je dirai qu'une certaine classe de per– sonnes avait dressé une ba tteriè con tre Moïse; elle l'avait tournée en tout sens pour démolir de fond en comble, s'il eutétépossible, l'histoiresa– crée de la création et de la forma t ion graduelle du globe; mais ces insensés ignoran;ts ou de mau- (' ) Quod ~ emel demonstralum est verum , nunquarn demons– lrari potes t falsum.

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