BASA

- 2:S - vaise foi, abusant et de la science et de la cré– dulité de Jeurs adhérents, furent bientôt vic– torieusement et complétement battus par les armes de la science. Elles vinrent démontrer que l'écrivain sacré avait prévenu et surpassé tous les savants, au point qu'on ne . peut se rendre raison d'une science aussi éminente, à une époque si reculéè, sans reconnaître, dans son histoire, Ja révélation et l'inspiration. Pour ne {Ja~ler que de la géologie qu'on cultive avec tant d'activité, et sur une si vaste échelle, depuis près d'un siècle, et qui a fait des pro– grès si rapides dans celui-ci, à force de fouil– les et d'études comparées dans les deux émis– phères, on est parvenu à se convaincre, mème sans le vouloir, que Moïse tenait le secret de la science, plus de trois .mille ans avant nous. Ce qui fit dire à un savant géologue de nos jours : « La Genèse est le premier monument 11ui four– « nisse à Ja géologie des documents utiles, et « ·la science aurait fait des progrès rapides si, « au lieu de parcourir le cercle de toutes les « possibilités , avant d'ètre forcés d'arriver . à << la Genèse 1 on avait commencé à prendre la « Genèse pour coud ucteur dans toutes les te– « cherches géologi<1ues, on se serait épargné « bien du temps et .des erreurs (1) ». Le flami)eau de la foi est comme un astre lumineux placé bien au-dessus de toutes Jes intelligences humaines. Il les éclaire tout e1._ 1 (1). :\I. l'ah_hé Rendu, auj ourd'lwi évêr1u e d'Annecy . -:~-

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