BASA
r estant inaccessil>le aux traits de ses ennemis. Ces traits ne se dirigent que contre des fan– tômes c1u'ils ont eux-mêmes forgés dans le creux de leur in1agination délirante, en dénaturant 1es verités subli:mes qu'ils prétendent attaquer. Quoique la religion n'ait pas besoin des preu– ves ·de l'homme . pour constater son origine div.ine et sa vérité, celui-ci en a besoin lHmr rendre sa foi raisonnable et la défendre -contre ses enneinis. Et comme la religion est un besoin indispensable pour tous les hommes, sans ex– ception; de même tous doivent la soutenir selon leur €apacité. Pour Dieu, dit Tertulien, tout homme .est soldat : Pro Deo·, omnis homo miles. Mais ·les vrais. savants s.\utout sont appelés sur Je champ de bataille. Aussi, cp1e d.e brillauts génies ont exploité les diverses branches des sciences. naturelles au p.rofit de la surnaturelle, et en ont constaté l'barnunilie ! Combien n'en connaissez-vous pas? Dans notre époque, un seul les a pres«1ue tous résumés dans un savant ovrage· : les rappo.rts entre la science et la reli– gion rév:Clée; j'ai nommé S.E. le cardinal anglais Wiseman, dont l'éclat des lumières rivalise avec celui de ]a pourpre romaine. L.a ct'llture des sciences a aussi d'autres buts très.-utiles à la sodété, d'abord le développe– :ment des talents dans l'art oratoire, l'étude de 1ta nature, l'invention ·et la perfection des arts, la médecine, l'agriculture, etc.· C'est encore . à ce~ fins que notre Société consacrera ses tra– vau~, et sons bien des rapports; _nous y som-
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