BASA

2i - mes engagés par les avantages spéciaux que nous offre le pays, comme nous le verrons ci– é!-Près. Nous y sommes en gagés par l'exemple des savants de tous les siècl es. Plusieurs d'entre eux ont réuni l'héroïsme des vertus chrétiennes à un rare savoir, et sont même venérés sur nos autels. Je n'en citerai que quelqttes-uns : Saint Jérôme, dont S. Augustin disait que personne .n'a jamais su ce que Jérôme a ignoré (nemo unquam scivit quod Hieronimus ignoravit). Saint Augustin (i)·, S. Basile dit .Ir-Grand et S. Am– b.roise (2), S. Isidore de Séville (5), sans omettre, (!,ans le moyen-âge, notre Saint Anselme, le .restaurat.eur des ·lettres, de la philosophie, et l'auteur de la théologie scolastique. Son nom européen, je dirai presque cosmopolite, toujours .de plu.s en plus apprécié-, est porté à l'apogée .de la gloire par plusieurs académies de savants d~ nos jours. ·! .. Mais dans les tem.ps réculés, pendant l'inva– sion.et la domination des barbares, on ne trou– vait _que dans certaines corporations ecclésias– tiqu.es et dans le~ monastères, . ces premiers .hommes éclairés qui, Jlar la fusion . de leurs ,lumières individuelles,- formaient des foyers de sciençe et noJ,1s préparaient ces ouvrages de ,(1) S.urnommé l) igle ·d;es gé ni es. . . (2) Us sont)es plus . prillan.ts nalurali_stes dé ljjm: époqq~ je ne parle pa.s. ici de Jçurs profondes connaissances t}J éol ogiqQe~ el mystiques. · (3) Le plus •:savan t arr héolllgtw· de ~on siérll':

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