BASA

{ongue haleine , consciencie usement écrits et pleins de r ec her ches, où nous allons 1rniser aujou r d'h ui lès tJ.·és,ors de l'antiqu ité savante. Cependant cette esr)èce de monopole de la scie nce, quoique lêgitime, devait-i l èti-e p1·esque exclusivement aux religieux, sans qùe Jes. séèu– liers.· l es im itassent, en quel<1ue manière, par des associàt ions. scientifiques? Ntm, messieurs; sans sortir de nos ê tà ts, n·ous. voy.ons un- saii1t f' rançois de Sales, fonder à Annecy, eonjoi11te.:. 10.en t avec son célèbre ami Favre, l'Acad émie "F lorimontane, eu lui donnant, poui' emblème, un oranger aveè cette devise:· Flores et fhtctns . On fit des statuts <1ni reçurent l'approbation universelle (t) : · · · L'Acadé1hi'e roj ale de Chainbé1'y eompte, pa rmi ses. fondale~trs, M. l 'a bbé Alexis Billiet auj.our– d.'hui a rchevèque de Chamhél'y et sénateur du r oyaume , très-distin guê dans le monde sahrnt.. Le .. pretnier moteur dè la fonda tîou de l 'Aca– démie littéraire, ·soit · des· sciences de - Turin ' ~ fondée en 1678, fut Philibert-Al be rt Bailly, évê– que d'Aoste. ' Il fit' preuve de son savoir dans phlSieurs. discours ' qu'il prononça dans diverses 'Sèan·ces." '11 ·noüs a laissé · plusieurs ouvrages, èomme théologien e t comme éèrivain (2). ('1) ilis t. <lu hienlrnureux François ch~ Saîcs évê·'lue el prince <l'e Genève el de L.yon 4676 .. !.iv. 'J,_ p. '267. (2) On 1-it son épitaphe deiTi ère l'e cha:Mr de fa eathéd rale. BaiU):· avait été c-0nseiller d'e fa cour de Turi n. li se fit :Barna– bite. U Cu t envo.yé comme prédicateur · à Pa1·is: En f 659 il fut !'!l'Omu au Siége d'Aoste qu'il occupa en vrai pasleur <les tunes jusqu'au 1.er Avril rn95. IL mourot âgé de. 9'.2 ans, regretté <lu clergé l)l des fidèles .

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