BASA
~ 29 - Dans presque toutes les vil les capitales e t dan s les autres plus ou moins considérables, on a vu surgir des soôétés scientifü1ue s. Rome, la capitale du monde, la maîtresse de la vérité , l 'a toujous é té aussi de .:; sciences et des be au x arts. C'est .le rendez-vous des savants de tout le glohe. C'est là seulement que se trouve l'ins– piralüm, selon l'expression du cèlèbre Canova , à l'empereur Napoléon I er. C'est Jà que vont se perfectinoner les élèves des académies de diver– ses nations. Ce sont les souverains pontifes qui ont fait ériger des universités, ponr toutes les sciences, dans tant, de royaumes. A Rome, qu e d'académies! Quels musées! Quelles galeries! Que de fouilles ne fait-on pas, d'après les ordres des souverains pontifes (l) 1 Que d'ouvrages scientifiques n'en sort-il pas périodiquement '? Après de si grands m~dèles, ne ferait-on rien à Aoste, la cité d'Auguste, surnomm~e à juste titre, la Rome du, Piemont? Oui, Monseigneur et messieurs, nous som– mes sur un sol classique pour la science. Notre duché est si riche en monuments romains et du moyen-âge, sans parler des dru,idiques, qu e le roi Charl~s-Albert y créa~ par billet royal , en date du t 7 mars 184G, u_ne Junte ipécialc ·(1) Et notre admirahle Pie IX, marchant sur les traces de ses illustres prédécesseurs donne la plus grande impulsion aux pro– grès des sciences el des arts . Il ne dédaigne pas d'honorer de sa présence les monuments romains el les recherches que l' on y fa il Lou s les jours pour la gloi re.dr la reli $ion èl des sr,ienc~s .
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