BASA

- 3 l - (( nous conserve le souvenir de la colonie qu'y 1( établit Octave Auguste. Toute la cité est encore H ceinte de remparts de cet empereur, etc. (t). n Qu-0ique nos antiquités figurent dans une foule d ' ouvrages, il n'en est point qui les ait encore toutes embrassées. Que d'inscriptions, que d'ob– jets ne découvre-t-on pas, lorsqu'on fait quelque excavati<>n à un mètre et demi environ de la surface actuelle du sol! ·C'est vraiment là que git en ruine une autre cité souterraine qu'on pourrait appeler, à juste titre, Augusta P1•œtoria subterranea. Notre vallée renferme de précieux trésors p-Otlr la science numismatique. La pioche du laboureur amène à la surface de la terre qu'il remue, des médailles qui feraient honneur à de riches cabinets. On en trouve des Ptolémées égyp– tiens, des Carthaginois, des Grecs et de toutes les époques de l'empire romain . On sait de quelle utilité est la numismatique pour !'Ecriture Sainte, l'histoire ecclésiastique, l'histoire profane, l'ex– plication de certains passages des poètes anciens, et pour les vicissitudes de l'art. Ce·sont aussi les types des peintres et des statuaires pour nous représenter, en grand, ces dominateurs anciens du monde. Le moyen-âge a aussi ses richesses pour le style bysantin- et l'ogival. Il "faut les rechercher dans nos anciennes églises ou chapelles, dans les ouvrages de sculpture et de peinture à fres– que qu'elles renferment; dans les châteaux ma– gnifiques et nombreux tle ces anciens seigneurs (1) Civilta Caltol. vol. 9 Lre sér. n"' 34 . p. 637-638 .

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