BASA

- ·33 -:- ments 11ui i-:e sont suceédés. .ce qui ·de1rnrnde non seulement l'étude des historiens de chaque épot1ue, mais encore celle de la paléographie, en déroulant les vieux parchemins et en com– pulsant les diverses arcflives 11ui, malgré le yandalisme des révolutions, offrent encore au– jourd'hui à l'histoire de riches minesàexploiler. Une partie des plus antiques chartes du pays sont imprimées dans les Monuments de l'Histoi1•c de la Pat'rie, par les soins de la deputation royale, fondée par Charles-Albert, par brevet du 20 avril 1833. Une charte seule, ainsi qu'une inscri,ption offre parfois, le sujet d'un intéressarit mémoire académique. La Paleographie inspire au philo– logue le goût de l'ethnographie. Sous ce rap– port, nous vivons dans un pays except~onnel et remarquable. Nous sommes au centre de trois nations 11ui parlent une langue différente, le français, l'allemand et l'italien. Ces trois lan– gues sont encore vivantes dans notre duché. Que dis-je, ces trois langues? Si nous fai~ons l'analyse de notre patois, nous y trouverons un grand nombre d'expressions sémitiques, cel ti– ques, grecques, latines, allemandes~ gauloises, italiennes. Ce serait un riche vocabulaire po·l.r– glotte à composer, plus riche que le Calepin, en tenant compte de la prononciation propre à des idiômes particuliers par exemple du grec ·ancien , qui se conserve pure dans quelques unes de n os communes. Notre patois se perd en grand e partie dan s la nuit des temps. Ainsi ; par exempl e , !c

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