BASA

- 39 - pas procurées! Des analyses exactes faites à la source même de chacune de ces eaux médicina– les, et des mémoires relatifs à leurs usages, etc., faits par des hommes de l'art, seraient fort utiles à la société. Nous en disons de même des mémoires que, selon les ressources et les besoins spéciaux de notre pays, nos docteurs voudront bien com– poser, sur l'hygiène, Ja pathologie et les autres branches de la médecine. Dans notre pays on voit croître des végétaux de toutes les zônes. Les botanistes, qui vien– nent de bien Join herboriser dans notre vallée, y trouvent des plantes très-rares du nord et des pays méridionaux ; nous avons eu jus– qu'au muscadier, arbre inconnu au reste de l'Europe (1). C'est un vrai parterre de . plan.tes médicinales surtout, tellement qu'un professeur de botanique, de Florence, a dû dire qu'il n'en a trouvé nulle part autant. Voilà encore Je sujet de bien des recherches et des mémoires. La va– riété de nos vins seuls a mérité un ouvrage spé– cial .et précieux de M. le docteur Laurent Fran– çois Gatta,. ce qui lui valut. des .éloges; et une médaille de Ja part de l'académie des sciences de Turin. L'auteur dit qu'en donnant son essai sur les vignes et les vins d'Aoste, il ne fait que lever un petit coin du voile qui couvre cette : • ' # '~ (1) Un beau musèadier a exislé jusqu'11u commencement de ce siécle . a Verrèi, dans une vigne du co"uvenl, où î'ai vu sa souche: Pendant ·sa florai son, il- parfumait au Join ' tes environs. Il rc~semblaiL à un amandiir ou un pêcher. .

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