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- ·4. ,1 - tives et des moins coùteuses pour le Valdôtain est celle du fromage. C'est encore un objet d'amé– lioration; car tous les éléments s'y prêtent. Un célèbre médecin, Pantal éon de Confienza (pro– vince de Verceil), Archiâtre de Louis duc de Savoie en 1460, composa un ouvrage intitulé: Summa Lacticiniorwn, et le quatrième chapitre de son traité est consacré -au fromage et au cerat du Val d 'Aoste. De Caseo Vallis Augustœ et de Se1·atio. IL vante surtout le beurre qu~on faisait à Settimo (Setto, commune de Quart?) en disant qu'il n'y en a peut-être point d'aussi bon dans toute la Lombardie. Il parle avec éloge du fro– mage, il s'étend beaucoup sur le cérat dont il décrit le mode usité de confection. Il vante sa bonté, sa viscosité, et la facilité de le digérer, tell ement que des médecins le conseillaient par– fois à des infirmes. Il remarque pourtant qu 'on faisait èntrer du lait dans la composition de ce cérat; c'était surtout à Nus qu'on excellait dans cette partie, au rapport de ce célèbre proto– médecin. Quant aux observations météréologiques, un de nos collègues les fait depuis plusieurs années, avec t oute l ' exactitude voulu€; et il ne nous lais– sera rien à désirer pour !'hypsométrie et le panorama de nos Alpes. Je n 'ai rien dit de la beauté, de la variété des paysages dans notre vallée, des cascades, etc. ~ Les paysagistes succombent à l'abondance des richesses et sont fort embarrassés dans le ehoix, regrettant de ne pouvoir tout embrasser: tel est