BASA

- 42 - le regret hien des fois exprimé par les artistes, surtout par M. Antoine Édouard Aubert, de Paris, auteur de l'intéressant opuscule : Quinze Jours à Aoste. M. Aubert travaille en ce moment à un grand ouvrage de luxe sur notre vallée. Son but est de la faire connaître à l'étranger, qui nous prive assez souvent de sa visite, dès l'ouverture des routes du Simplon et du Mont-Cenis. Pour ·ce qui concerne les arts, il y a encore bien des recherches à faire, par exemple sur l'époque où l'imprimerie fut établie à Aoste; en IG70 nous avions pour imprimeur un Marc– Antoine de la Rote, JHarcus-Anl'onius à Rota, qui avait de très-beaux car actères. Il y en eut plus tard. N'y en eut-il point plus tôt? On a frappé monnaie chez nous à diverses époques, et la maison de la monnaie a donné son nom à la petite rue dite Rue Monnaie, au bourg de Saint Ours (1); on en a frappé à Donnas ; nous avons encore -eu des monétaires à l'étranger en deçà et au delà des monts. On peut con– sulter, là-dessus, le savant ouvrage de M. le Chevalier Dotiünique Promis, sur les monnaies de l'auguste maison de Savoie, et Jes anciens cartulaires manuscrits que nous avons dans nos arçhives. Les célèbres Lavy qui se sont distin- gués dans la capitale, sont originaires d'Avise, clans notre vallée. ·Ce fut un Valdôtain qui pro- (C} J'ai dan11 mon musée un beau morceau de lhétargique , qui est probablement te résidu d'mrn fonte d'arge nl plombifère ; ]ai de plus diverses monnaies avec la légende .WGUST Ai: PR.E- T OJUJE : ·