BASA
- 43 - oduisit leur aïeul à Turin, dans le siècle dernier. J'aurais encore, messieurs, bien d'autres aper– çus à donner, sur les monuments de la charité de nos aïeux. Que d'hôpitaux, fondés non seule– m ent dans la cité, mais encore sur les diverses routes tendantes à l'étranger, pourexercer l'hos– pitalité envers les pauvres et les pélerins! Parmi ceux-ci figurent des personnages des plus hau– tes conditions, qui allaient visiter le tombeau des apôtres à Rome, ou faisaient Je pélerinage de la Ter1·e Sainte. Il consle par les chartes ancien– nes que les Valdôtains faisaient aussi souvent ces pélerinages. Je ne cite ici que la sœur de notre illustre patron S. Anselme, et son beau– frè re. Ils lui écrivirent à Cantorbéry pour lui demand er son agrément; le Saint Docteur Jeur fit une réponse favorable que nous avons encore. Je n'ai rien dit de l'ordre chevaleresque et Jffincièr de S. Jean de Jérusalem, soit de Malte, <1 ui avait plus ieurs domaines cilez nous. Je n'ai jamais vu, pour Je dire ep passant, le moindre i ndice des templiers dans notre vallée. On les confond mal à propos avec les Chev. de Malte dont je vien s de parler. Je me bornerai à ces données disparates; j'ai déjà été t r op long; vou~ verrez vous-mêmes, Mon se igneu r et messieurs, que nous avons à t r availl er sur une bien plus vaste échelle. Il n e nous reste qu ' à invoquer la bénédic– tion du ciel sur nos travaux, et à in1plorer la hienveillan~e de nos compatriotes efdes étran– gers JWUr accueillir et second er nos efforts.
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=