BASA

les innombrables bienfaits répandus sur ce dio– cèse, les monuments élevé& par sa générosité à ]'éducation des générations à venir, ce grand Êvêt1ue a des droits imprescriptibles à la recon– naissance de notre pays. A ces traits nos aïeux pouvaient reconnaître son illu stre parent le saint Évê11ue de Genève, e t nous, J'image tracée par avance du vénéré pontiJe que Je ciel nous a ravi , il y a quelques mois. La sacrée Congrégation des Clercs réguliers accorda en t78H, aux Barnabites du ColJége d'Aoste l'autorisation d'ouvrir un noviciat. En 1788, un de ~eu r élèves Jean César Mar– guerettaz publiait une g:rammaire latine. Né à Aoste (St-Etienne) , le 31 mai 1758.1, il montra dès sa j eunesse les plus he~ueuscs dispositions pour l'étude . A l'âge de dix-sept ans il avait terminé son cours de collége qu'il couronna en soutenant public1uement et ave~ succès Jes thèses de philosophie et de physiq11e . Promu au sacerdoce il fut en 1788 nommé curé à Ché– salet, puis à St-Etienne en 1795. Il mourut dans cette dernière paroisse, après avoir donné l'exemple de toutes les vertus sacerdotales. La grammaire latine qu'il compila dans ses mo– ments de loisir a été imprimée à Turin en 1788. Elle forme un volume in-S 0 de 254 pages. Elle est divisée en quatre parties ; les parties du discours~ la syntaxe, ies particules, t>t un traité d'élégance latine. Vauteur y a réuni beaucoup de matériaux épars dans un grand nombre