BASA
- ()6 .:l'ouvrages, ils sont très-utiles pour l'intelti– gence des auteurs latins, et propres à habitu er les jeunes gens à sentir les beautés des grands écrivains de l'ancienne Rome. Si cet ouvrage n'a plus le même mérite, depuis que les mé– thodes et les rudiments se sont multipliés sous toutes les formes, il n'en mérite pas moins des éloges, puis<1u'il a puissamment contribué à faciliter l'étude de la langue pendant bien des années et dans un grand nombre de col– léges. La mauvaise impression de cet ouvrage, et le défaut de division dans les matières ont aussi pu contribuer à Je faire rejeter de l'en– seignement. Enfin arrive l'époque de cette grande catas– trophe dont le contre-coup a retenti si au loin ; nous voici à ces jours de bouleversements, à ces jours de malheurs, de sang enfantés par le philo– sophisme du XVIIIme siècle. Moins terrible chez nous qu'au delà des monts, la révolution forç a bientôt un très-grand nombre d'honorahles ci– toyens français et savoyards à s'émigrer dans notre vallée. Ce fut ainsi que ' ' ers la fin de septembre de l'année 1792, à la nouvell e de l'entrée des Français en Savoie, et de l'occu– pation de Chambéry par le général Montesquiou, plusieurs Barnabites vinrent des colléges de Bonneville, d'Annecy, de Tiwnon et de quelques villes de France, chercher un asile dans celui d'Aoste. Quelque généreuse et quelque cordiale (,l~e fût l'hospitalité que les PP. Barnabites don-
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