BASA

RRds Chanoines de Verrès qui les accueillirent avec beaucoup de bonté et de bienveillance, iis y séjournèrent huit jours. lis profitèrent de ce temps pour informer le P. Provincial de leur situntion; mais avertis que l'ennemi avait été repoussé par le prince Maurice, duc de Mont– ferrat qui était dans notre vallée, à ln tête des troupes, depuis trois ans, ils revinrent à Aoste. Toutefois ce voyage leur causa bien des dom– mages. Enfin au mois de novembre de l'an 1797, après avoir essuyé pendant ces t1uatre ans toutes sortes de désagréments et d'ennuis, il leur fut 11ermis de rentrer au Collége. lis trouvèrent tout dans un é tat triste et dégoûtant. Dans l'église surtout, tout était détérioré, délabré et dégradé; cependant Monseigneur Solar délégua le P. Ubertin prévôt des Barnabites pour la ré– concilier. Les exercices religieux cessèrent une seconde fois d'y avoir lieu, depuis le 26 mai jus11u'nu 2,9 juillet de l'année suivante , à cause • du séjour des soldats français dans Ja ville. Le 29 juillet le P. Ubertin rebénit de nouveau l'église du CoJlége, les Barnabites rentrèrent en possession de tout l'étahtissement, et on lenr accorda de plus une indemnité de 5628 francs, pour la restauration des bâtiments. Ils n'en profitèrent pas long-temps, et leur tran– quillité fut de courte durée. Le jour 19 no– vembre de l'an 1800, à l'heure du souper, on vint finnlernent leur signiOer qu'ils étaient ren– yoyés de l'enseignement, et que leur maison

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