BASA

- ÎÜ - d'Aoste était disso11te. M. Bruni de Mondovi, commissaire provisoire du Gouvernement, à la sollicitation de quelques-uns de ses amis fit aussitôt vendre tout ce que le couvent possédait, et les Barnabites n'eurent plus dès ce moment, comme religieux, la direction du Collége d'Aoste. Mais il est des noms que je ne puis passer ici sous silence; je veux parler des PP. Navaz Ma– tllias, Favre Jean-Chrysostôme, Dumont Louis– Amédée, Tavernier l\faurice) Favre André-Joseph et Guichardaz Hyacinthe de Cogne, Piotaz Can– dide, de Tillier Juste. On sait que ces deux derniers étaient deux botanistes distingués. Ils avaient parcouru et exploré toutes nos monta– gnes et toutes nos vallées, ils en connais– saient presque toutes les plantes. Le P. Piotaz Candide né en Valais mérita par ses connais– sances dans cette science d'être nommé plus tard directeur du jardin botanique de Tu r in. Le P. de Tillier issu d'une famille nol>le et distinguée de cette ville entra en religion en 1786. Après avoir enseigné quelques années à Thonon~ ce Père fut chargé de l'enseignement de la philosophie dans notre Collége en 17~i. Au sortir de la révolution, il entra chez les Somasques, et il est mort en saint religieux à Rome vers l'an 1818. Ce savant botaniste a donné son nom à une plante très-co1nmune sur nos inurs i:·. ~ Sisymhrium Tillcri .

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