BASA
- 75 - biens du Collége, il les sauva ainsi de la con– fiscation. C' est un des nombreux services rendus par M. llevillod Maurice à cette Ville dont il fut Maire pendant lJllatorze ans, et qu'il voulut en mourant gratifier d'un leg de 10,000 frs qu'il fit à l'Hospice de Charité. Le Conseil municipal }ffit ainsi le 22 mars 1806 possession des biens du Collége. L'Administrateur - général Menou avait déjà par un décret du tG février 1805, assigné la maison des Barnabites aux Écoles secondaires. Une lettre du bureau de l'interne, sous la date du IG mars 1810, est venue plus tar<l continuer à l'autorité municipale cette administrntion. Avant de parler cle l 'éducation donnée dans notre Collége pendant les trente-quatre pre– mières années de ce siècle, c'est pour moi un devoir c i · _-,~'.' bonheur de rendre hommage au tale11t, ihI ::~le, au dévouement qu'ont déployés les personne t:; préposées alors au gouvernement de l ' instruction de ce Duché. Leur direction était forte, intelligente, morale et religieuse. Cevendant, comme en éducation, l'action des chefs est trop indirecte, par conséquent insuf– fisante et nulle, si elle n'est pas secondée par Ja coopération dévouée de tous les membres, ne serait-il pas possible que dans le système d'éducation de cette époque, il ne se füt glissé queh1ues-uns des défauts que signalent ici deux hommes éminents en éducation; Fénélon et Gerson :
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