BASA

- 713 - à cet établissement. 1 Il le fit approuver par le Magistrat de la Réforme, et dès cette année cette institution comptait 44: vcnsionnaires. C'est pourquoi on aggrandit à cette époque le Collége de toute la partie qui s'étend de la première classe de latinité vers les murs d'en– ceinte de la ville. Mais il était réservé à l'activité et au zéle de Monseigneur Jourdain d'opérer une révolu– tion dans l'éducation de la jenncsse de cette vallée. Cet Évêque travailla dès les premières années de son épiscoµat à donner des maîtres vertueux et instruits aux écoles de son diocè·se. Commençant par ce lles cle la ville, il consolida l'établissement des SS. de Saint Joseph aux- quelles venait d'être c :mfiée depuis l8i'il l'édu– cation des jeunes fill es . Quatre ans après, 1855, Monseigneur Jourdain appelait les Frères des écoles chrétiennes, vénérés généralement de nos jours par les hommes de tous les partis que la passion n'aveugle pas, et il Jeur con– fiait l'éducation des enfants de la ville. Mais la grande et principale œuvre est d'avoir obte– nu de Charles-Albert que lil direction du Col– Jége royal fùt donnée aux PP. de la Compagnie de Jésus. Ce souverain par un billet daté du 51 mai 1854 ( tG) chargea les Jésuites du gou– vernement et de Paclministration de son Col– Jége d'Aoste. Ces Pères en vrirent possession et ouvrirent les cours dès le 4 9.bre suivant. Je ne ferai point ici l'éloge de ces maîtres ~1ue

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