BASA

- 77 - Je! Concile de~Trente veut qu' on préfère à tous les autres. ,-<- Qu'on me passe toutefois de ne pas pen~er autrement d'eux que ne le faisaient des païens il l'égard de leurs maîtres, Pytha– gore, Periciés, Marc-Aurèle, et Voltaire lui- 111ême. Qu'il me suffise donc de dire, que si l'on ne veut pas admettre avec Bacon qu'en • éducation on ne peut rien faire de mieux que ce qui se pratique dans les écoles des Jésuites: Ad pœdagogicurn quod attinet, brevissirnum fo– ret die tu : Consule scholas J esuilarum, nihil enirn quod in usum venit his mehus. (De dignit. et augm. scientiar, lib. VII, pag. 151): on doit au moins reconnaître avec le protestant Lei– bnitz, Chateaubriand et tous les grands esprits qu'ils ont toujours été nos maîtres dans l'art si difficile de former la jeunesse. Les Jésuites allumèrent en effet parmi les jeunes gens de notre Collége, le goùt de la piété et l'ardeur de l'é tude. Association de piété, bel les et touchantes fêtes, sociétés et exercices littéraires, proclamation des notes, tableaux d'honneur, bulle,tins, etc. tels sont les ressorts dont ces maîtres se servirent pour établir et exciter l'émulation parmi leurs élèves. C'est ce que dès la plus haute antiquité, les maîtres vraiment habiles se sont toujours efforcés de faire. C'est .par ce moyen, dit Tranquillus, que * Et si reperianlur Jesnilae, cacleris anlrponendi sunl , ( sess. 23 . Chap . 48, n. :H ),

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=