BASA

- 79 - avec tous ces vieux usag·es, et l'enseignement, comme l'attestent encore leurs programmes, ( 18) fut dans ce Collége en veritable progrès. Si la position et le rang du Collége d'Aoste n'ont pas toujours permis anx Jésuites d'y pla– cer leurs professeurs les plus distingués, ils ne nous ont pas moins laissé des noms qu'il est doux et glorieux d'enregistrer dans ce mémoire. Je dois nommer le P. Tellier Joseph recteur du collége de 1857 à 1840. Plusie urs fois nous avons admiré, en entendant ses discours, la pureté et l'élé– gance de sa diction jointe à un geste digne et noble. Ce Père est actuellement recteur du col– lége lle New-York. Nous avons aussi eu pour professeur de quatrième en 1858 et 1839 S. G. Monseigneur Miége, maintenant vi caire aposto– lique au Kansas en Amérique. La classe de phy– sique a été enseignée de 1854 à !857 par le P. Christian de Cllateaubriand fils du comte Geof– froy de Chateaubriand et d'une petite-fille de Malesherbes. Ce modeste religieux était ainsi le neveu de l'auteur du Genie du Christianisme. Il avait servi dans l'armée qui fit la campagne d'Espagne en 1825, mais il quitta bientôt la car– rière des armes pour se vouer au service des autels dans l'ordre des Jésuites. Le P. de Cha– teaubriand est mort en saint à Chieri (Piémont), l'an 1841. Je ne parle point ici du P. Besson connu si avantageusement dans ce diocèse dès 1818, époque où il vint chez nons en qualité d'aumônier de Monsejgneur de La Palme. 11 fut