BASA

- 80 - successivement professeur de morale au Sémi– naire , professeur de philosophie et directeur spirituel au Collége d'Aoste. I 1 ~us lui devons le grand tableau de S.. Louis de Conzague, placé par ses soins au maître-autel en t32t Le clergé d'Aoste conservera toujours pour ce Père une sincère affection. Je passe sous sil ence le nom de plusieurs autres (flli ont également acquis des droits à notre estime et à notre reconnais– sance. Dès l'entrée des .Jésuites au Collége d'Aoste, la nécessité d'u11 l}Ctil séminaire plus spacieux se fit de nouveau sentir. Le zèle de Monseigneur Jourdain ne tarda pas à y pourvoir. Avec les legs faits à cet établissement, et Jes nombreux et larges dons du clergé auquel !'Evêque s'adressa, on bâtit en 18U une nouvelle et grande mai– son assez vaste pour les besoins d n diocèse. Les mouvements poJitiques de t848 vinrent bientôt interrompre cet ordre de choses. Déjà des démonstrations hostiles aux Jésuites avaient eu lieu en Sardaigne, à Gènes et aill eurs. Les PP. y avaient dù sortir de leurs maisons. Ce– pendant on ne s'attendait pas à les voir partir si tôt de cette ville, quand tout à couµ un dé– cFet d,expulsion vint les fra pper. Le lendemain donc de l'adoption de ce tte uwsure pa r Charl es– Albert, l'ordre arriva à Aoste de renvoyer les Jésuites. Ainsi, le 4 mars Hl48, quelques instants après l'arrivée du courrier, vers les deux heu– res de Paprès-midi, M. le chevalier LeveUi alors

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