BASA

- tO - ture celtibérienne. Malgré les rech erches de M. le président et cell es de plusieurs habiles antii1uafres de l'Etat, l'ori gin e de cette médaille r estait inconnue. Enfin M. Longperr ier, un des plus savants rn unismates de l'Europe, conser– vateur des antiques du Louvre, etc., à qui M. Je cbanoine Gal avait envoyé la médail le avec plusieurs autres chinoise s, indiennes, rus– ses, arabes, etc., lui répond en ces termes : Parmi les dive1·ses medailles que vous ni'avez envoyecs pou1· les dechiffi·cr, ü en est une qui ne vient pas de si loin (la médaille en or); c.'est bien là certainement l'ouvrage des Gaulois cisal- pins. Elle est de votre pays ........ jamais on n'a t1·ouvé 1·icn de semblable en France. M. le président se r éservant de donner plus tard un mémoire sur cette médaille trouvée, ?, en effet, à S. Martin de Corléans, près d'Aoste, ' " conclut, pour le moment, que les Salasses n'étaient pas un pc11µle barbare, étranger aux sciences et aux arts, comme on l'a cru jusqu 'ici, puisqu'ils connaissaient la man ière de fondre l'or, de l'épurer et de battre monnaie. M. l'ahhé Laurent, professeur et directeur spirituel au collége, lit un mémoire sur la vigne d'Amérique. Cette plante exotique offre aux cul– tivateurs de grands avantages . Le sol le plus aride lui convient. Les raisins sont précoces et échappent ainsi aux gelées d'octobre. Par la rnème raison, elle peut être cultivée dans les régions plus élevées ét plus froides. Les vins

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