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- 109 - 484 9 l\I. le haron de Lapierre François, conseiller d'appel en retraite. 1851 M. Tercinod l\faurice, avocat, conseiller municipal , pro– vincial et divisionnaire. 1855 l\t Chevalier llemi, avocat, conseiller municipal. ('t 6) Page 75 . EXTRAIT D'UNE tETTRE PASTORALE DE MoNSEiGNEUR DE LA PALME sur la néêessité et les moyens de rémédier à la diminution des membres du Clergé. ....Mais le mal qui nous pén ètre d'amertume jusqu'au fond de l'àme, et sur lequel Nous n'avons pas omis d' exci ter volre allenlion avant l'époque même de nolre arrivée, c'est la déplo– rable diminution des Ministres sacrés réduits au tiers de leur nombre ordinaire. Ce mal dont la seule idée nous contristait par avance, dès que Nous le voyons de plus près n'est que trop propre à nous déconcerter. Les informations les plus affiigeantes, des recours, des instances, des plaintes se succèdent : le petit nombre des Confesseurs el des Prédicateurs: des 1\Iissions Ioules fondées qui dès lon g-temps ne sont plus remplie~; les Vicairies, les Rectories les plus nécessaires vacantes ; des Paroisses qui ne sont ainsi qne très-insuffisamment assistées, el dont on voit néanmoins les Pasteurs excédés de fatigues ; d'autres Paroisses desservies seulement par des pasteurs que leur àge , ou leurs infirmités rendent incapables de s'acquitter convenablement de leurs fonctions envers les Fidèles : Nous voyons ou bien Nous apprenons ces besoins , sans être en élat d'y pourvoir en au– cune manière ; sons pouvoir même satisfaire aux réclamations qu'on nous adresse pour mettre en œuvre des établissements qui, destinés à la formation de la Jeunesse nous soulageraient au moins par <les espérances. Il faut l'avouer : une telle pénurie nous effraie et nous abat... . Quand on consid/>re les mœurs sans taches el les sentiments tout surnaturels qui doivent distinguer les l\linislres de la Sainte Eglise, on souhaiterait voir les Aspirans comme autant de jeunes Samuels, élevés dès leur première enfonce dans l'enceinte du