BASA
- 110 - Sanctuaire. On sent du moins combien leur jeunesse a besoin d'ê tre préservée. Aussi l'interprête infaillible de Dieu, le grand Concil e de Tren te, a-t-il eu soin <le décréter (Slntuit) pour eux l' établissemen t des Pelits-Séminaires *. t es Pères de ce lle sainte assemblée ne s·en ti enn ent même pas à prescrire, ils fondent leur dé cret sur la force de la persuasion : « tes Jeunrs Gens << disent-ils, étant par leur âge , portés naturellement à suivre' « les plaisirs du monde, à moi ns qn'on ne les forme dans une « vie pi1 ~ use el réguli ère avant qu'ils soil' nt dominés par les «habitudes du vice, il n'y a qu 'un seco urs tout-à-fait ex traor- 1< <linaire de Dieu qui puisse les con~ervcr dans les dispo~itions <1 qu'exige l' esprit ecclésiaqiqu e. . . ... » Hélas, N. C. E., si les dangers de la fréquentation du monde ont fait juger, il y a plusi<• urs siècles, la retraite néce~sairc à celle formation, que pensez-vous qu' il en soit de nos jours ou les principes et les exemples de l'impiété sont devenus une sorte d'épidémie qui pénètre par tout dans le mon:le ; ou les pré– tendus Sages dans leurs livres, comme dans h·urs discours, tournent même en lei;ons les mauvaises mœurs; ou la Jeunesse, déjà pervertie avant le Lemps , ne rougit presque pas • ou se glorifie même quelquefoi s de sa dépravation ? Sans vouloir vous donner là-dessus drs délails qu'il est mieux d'ignorer. Nous vous assurons seulr.ment cc dont Nous sommes instruits par l'expérience , que celle contagion de l'air du siècle suffit pour frustrer le éttlentes les mi eux fondées par rapport aux sujets que Dieu appelle à l'État Ecclésiastique ; el Nous souhaitons qu'une multitude ùe parents n'aie pas aussi lieu de gémir sur les écarts de leurs enfants qu'ils destinent à des conditions même séculières . ... Il s'agit donc , à ne parler encore ici que des secours temporels , il s'agit de procurer des fonds dont une partie fournira des moyens plus étendus à l'établissement qui existe déjà sous le nom principal de Séminaire , ou qui porte de * Voy. la Sm. XXIII. De la Réformation. Cf1ap. 48
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