BASA
-4- Dans l'opinion des anciens législateurs> le g.Ymnase était presque aussi importan t que le sénat. _ Célèbre sous tant de rapports, par l'an– cienneté de son origine et par les ordres r eli– gieux dont il a été le séjour, celui d'Aoste a de plus été le berceau intellectuel de la plupart d'entre nous. J'ai donc la confiance que la lecture de quel– ques notes que j'ai recueillies sur cet é tahli.sse– ment, un des plus beaux de notre ville, ne sera point ponr vous, Messieurs, dépourvue d ' intérêt. LB CoLu~GE ROYAL o'Aosrn, appelé plus com– munément jusqu'ici Collége de St Benin, ou de St Benigne, était dans le onzième siècle, un monastère de Bénédictins. Il dépendait, à cette époque, de la célèbre abbaye de St Bénigne de :Fructuaire , dans le di ocèse tl'Ivréc . Saint Guillaume, né sur les bords du lac Ma– jeur et abbé de St Bénigne de Dijon, revenant de Rome où l'avait appelé la r éforme de ses monastères de France, tomba malade à Mil an. Transporté à Verceil, et delà à Volpian, an châtean de ses frères, il y fonda, vers l'an 1005, entre les quarante monastères qu i lui durent l'exis tence, l'Abbaye appelée depuis, St Bénigne de Fructnaire . Elle fnt mise sous la règle de St Benoît, que son saint fondateur avait reçue lui-mème de St Mnyeul, quatrième abbé de Cluni
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