BASA

-G- siècle, il comptait déjà deux mille monastères, et llU' il n'y eut bien tôt plus de province, où la règle de St Benoît ne fnt connue. Rien ne nous est parvenu sur la vie de ces religieux, durant le séjour qu'ils firent à Aoste; mais on peut très-b ien présumer que, comme tous leurs confrères européens, i.!s y partageai nt leur temps entre la prière, l 'ét ude, le travail des mains, et l'éducation de la jeunesse. Tour à tour bù– chernn, agric ul leur, màçon et architecte ·, le Bénédic tin d'Aos te abattait des forêts; rendait à la cultu re nos terres vierges, et bâtissait, ainsi que nous en voyons ks restes , dans les différents sites de notre vallée , ces habita– tions, ces églises, et ces clochers, dont la soli– dité e t les belles proportions nous étonnent encore (1). Seuls asiles et se uls foyers de la science, c'était dans ces monastères, que les enfants de cette époque venaient r éclamer les bienfaits de l'éd ucation . Ce fut (5) dans ce couvent d'Aoste, actue llement le Collége, que le plus bel orne– ment de n o tre vallée, et u ne des plus grandes lumières de L'Eglise, commença à jeter un vif éclat, et fit ses premiers progrès dans les scien– ces. Motif bien puissant et bien capable d'em– braser la jeunesse de ce Collége d'amour et d 'ar– dent· pour la vertu et pour la science, f{Ue la pensée de ce j eune concitoyen préludant, dans ce tt e mème maison, à cette rare célébrité de ;;ainlclé et de sayoir r1ui l'o ut élevé si haut dan s

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