BASA

-9- Jéges ':·.D'ailleurs les écoles 11t1bliques de la ville tl'Aoste se réduisaient probablement, depuis le départ des Bénédictins, à l'enseignement donné par les Chapitres à quelques jeunes gens dans les maîtrises, ce qni était loin de suflire aux besoins de la population toujours croissante de la ville. Ainsi la plupart devaient renoncer aux études, ou aller les faire, loin de la surveillance paternelle, dans les pays voisins, d'où ils reve– naient souvent, surtout depuis la réforme, imbus de mauvaises doctrines. Touchés du sort de la jeunesse, et pour obvier à un tel malheur, sur les instances de Mgr Barthelemi :Ferrero; tvè11ue d'Aoste, nos pères eurent l'heureuse pensée de demander l'érection d'un collége dans la ville mème, arn1uel on affecterait l'église, les bâtiments et les propriétés dn Prieuré de Saint Bénigne. Ils commencèrent à cet effet les déma rches opportunes; d'abord auprès de Charles-Emma– nuel I, ensuite auprès du Saint-Siége. Ces ten– tatives eurent bientôt une solution favorable : le pape Clément VIII, qui, pour les mêmes mo– tifs, supporta pendant plusieurs années les frais du collége de Thonon, voulut bien accueillir le recours des Valdôtains. Sous la date du ler février 1596, la cour de Ilome expédia deux bulles (9); l'une de suppression du Prieuré de * Conc. Trente Sess ion 2:3. Cha p. 18.

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