BASA
- Il - direction; loin de fleurir et de justifier les espérances conçues, le Collége tomba dans un état de décadence~:-. On dut, pour arrêter le mal, en venir à des changements, et renvoyer les professeurs. L'e nseignemen tdes Jésn itescommençaità avoir du retentissement. Plusieurs villes importantes; Vienne, Home, Fribourg, Anvers, Milan, Dijon, Douai, Thonon, et un très-grand nombre d'au– tres, avaient des colléges sous leur direction; Aoste voulut se procurer Je mème avantage. Des pourparler eure11t lieu avec les Supérieurs de la Compagnie de Jésus qui déjà avait dans 1a ville, une résidence composée de quelques pères, pour les missions du diocèse. Mais l'ad– m inistration du Col lége se réservant une trop grande part dans 1a ges tion temporelle, les Jé– suites ne purent en accepter la direction. L'Ad– ministration porta alors ses regards ailleurs : elle s'adressa à nue autre congrégation inférieure, il est vrai, à 1a première, en hommes éminents; mais sa digne émule sur un théâtre moins vaste, pour le zèle et l'habileté dans l'art de former la jeunesse. Le Bienhe ure ux Pierre fourrier de Mirecourt dans la Lorraine vena it d'instituer (10) deux Con– grégations; l'une de Chanoines réguliers réfor– més qni enseignaient; l'autre de religieuses, '~ Ac le du 16 juillet 1H4 ; Buthier Pantaléon No Laire.
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