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- 22 - coadm i 11 istrc.,tcurs, appuyés dans leurs préten– tions par le Conseil des Co1nmis. Fo11dée e11 1107, cin11 ans après l'érection dlt Graud Séminaire, la chaire de Théologie avait jusqu'en 17-17, dépendu u11i1p1emcnt de yau– torité ccdésiastique. Une clause insérée dans J'acte précité de fondation, dn 16 août 1707, dit <'X pressé111e11 t : Que le p1·of'esscur de Théo– logie sera obligé d'enseigne1· de la manièJ·c qui lni sera indiquée pw· les Évêques pr6·ents el à venir; que ceux-ci auront droit de p1·csc1·irc les traites qu'ils jugc1·ont cvnveuables; et qu'ils sero1ll lib1·es de trans/iil'er du Co!lége, la chaire de Tlu.ivlogie, oit il leur plai1'a; el quand il leu1· plaira. C'est ce 11ui s'était pratittué pendant l'épiscopat de M:;neur François 1Vli lli et d'Arvil!ars, Évêque d ' Aoste, depuis 1700 jusqu'en 1727. Ce prélat, après avoir l'ait enseigner pendant (1uel– ques années la Théologie dans les chambres des professeurs respectifs, voulut bien pour accommoder les élèves, faire construire une salle dans la cour du Collége. Le public lui en sut bon gré, et personne n'eut pour lors la prétention de soumettre cet enseignement à un e autre autorité .c1u'à celle de l'Ordinaire. Les dispositions des esprits changèrent, et les clloses se passèrent autrement en 1747. Les Administrateurs du Collége, à l'exception du Président. persuadés de trouver dans le Roi Charles-Emmanuel III, un appui à leurs exi– g·e nces , résolurent de visiter toutes les classes