BASA

- T.5 - san~ distinction. La mesure 11-t1c S. 1\1. yenalt d'adopter contre les Jésuites cn leur substituant dans l'enseignement des prêtres séculiers, leur était à cet égard un heureux présage. Le Baillif et ks .-!,eux syndics se présentèrent, en effet, au mois de Janvier 1747, pour visiter les classes de Théologie et de Philosophie. Mais, sm: P-0rdre qu'ils en avaient reçu de Mgneur de Sales, les Chanoines de N. S. ne parurent point. Outrés tl'un tel procédé, soit de la p.art de !'Évêque, soit de celle des Chanoines de N. S.; aussitôt ces adnünistrateurs conjointement avec le Con– seil des Commis rédigèrent un recours à C1tarles– Emmanuel. Quoit1ue le Prélat en eùt déjà lui– même informé ce Souverain, et c1u ' il eût de plus obtenu de son ministre l\I. te Comte De St Laurent uue lettre dans laquelle on lui promettait de défendre ses droits, et d'accorder appui et protection aux intérèts de son Église, il jugea néanmoins mieux, dans cette occasion, de tenter toutes les voies d'accommodernent. Animé de ce désir, l'I~vè11ue 1wussa l'esprit de conci– liation jus11n'à sacrifier ses droits su1· la classe de Philosophie. Tout fut cependant inuti le) le recours fut adressé au Roi, et il eut tout l'effet 11u'on s'était proposé. Charles-Emmanuel, par une lettre du 12 mai 1747, ordonnait 11ue les visites du ColJége seraient faites à l'avenir, sans exception ni réserve de , classe, et avec l'assistance de toutes les personnes préposées au gouvernement du Collége. Cette lettre aaligea

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