BASA

- 24 - amèrement le cœ ur du dign e Évêque; il fit lcut 1iour en o!Jlen ir la révocation. Il se rendit à cet effet ü Turin, dans l'été de 1747, auprès de S. M.; il lui fit part de l'intention qu'il avait de transférer la Chaire de T héologie a u Sémi– naire, si !'Administration pers ista it à vouloir visiter cette classe. Le Roi approuva parfaite– ment la résolution de Mgneur de Sales, et lui renouvela Ja promesse de défendre les droits de l'Église. On en demeu ra là jusqu ' au mois de janvier 1748. Prétextant alors la prochaine élection des syndics, qui devait toujours être précédée de la vis ite du Col lége, le Comte Pavie Vibaillif et les deux syndics revinrent à la charge, et demandèrent de nouveau à visiter la classe de Théol ogie. Con1111e l'année précé– dente, les Reli gieux de N. S, n e se montrèrent pas; d'ailleurs, ainsi (JU-e Mgr de Sales l'avait souvent déclaré, la Théo logie venait d ' être transférée au Séminaire. Cependant l'affaire fut encore portée a u lloi. Prnfitant des dispositions des personnes qui entouraient Charles-Emmanuel; on en obtînt une nouvelle lettre sous la date du 10 février :1748, qui enchérissait de beaucoup sur celle dn 12 mai précédent. S. M., tout en paraissant reconnaître à l'Êvêque le droitde faire enseigner la Théo logie aux séminaristes, où il le jugerait le plus convena~ le, défend au Recteur et aux prof'e ss e 11rs du Collége cle se permettre encore de sembl a bles tergiversations ; il leur prescrit

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=