BASA
- 26 - « s'agissait de mes intérêts particuliers, je ne « pourrüis pas me souhailer un juge plus « éclairé, ni pl us intègre que V. E.; aussi eu « considération de ces sentiments <1ui sont « des plus sincères, et du caractère dont je « suis honoré , elle me permettra de lui dire « qu'elle ne m'a pas inspiré la même confiance, « lorsqu ' il a été question de traiter avec elle << des intérêts de mon Église, l'ayant trouvée « prévenue à cet égard de certaines maximes « dont je ne saurais convenir, et qui peuvent « même avoir <le fâcheuses suites, par rapport « à la Ilcligion, comme l'expérience m'en a « déjà couvaincu. « Elle sait d'ailleurs que je lui ai donné « assez de preuves de ma modération, soit « dans ma façon de penser; soit dans ma « con<luile, Jorsqu8 j'ai eu l'honneur de con– << férer avec el le, pour ne pas laisser le moin– e< dre sujet de soupçonner que j ' agisse par c< préjugé d'état, ou par engagement, ni que c< j'aie jamais adopté des opiuions outrées, à « la faveur des(1uelles je veuille étendre ma (( juridiction au - delà de ses justes bornes; « puisque en effet toute mon ambition serait « de n'être pas troublé dans ce peu de privi– t( léges, dont mes prédécesseurs ont constam– « ment joui, pour n'être pas détourné par la « nécessité de les défendre, des principales '< fonctions de mon ministère. Et, pour vous « donner nue 11onvel1e preuve tlc ma sincérilé,
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