BASA
- 28 - « leurs priviléges; et cette liberté (jllÎ Jcur est « si nécessaire pour exercer avec dignité, et « avec fruit les fonctions de leur ministère ; <c et l'on peut dire que c'est de cette mutuelle cc correspondance que dépend la stheté du << Souverain, Ja consolation de l'Église et la (< félicité des peuples. L'histoire d'ailleurs ne « nous fournit que trop de preuves de Ja « vérité de cette maxime, par les révolutions « et les malheurs qui son t arrivés aux États, << où ce juste tempérament n 'a vait pas été reli– << gieu sement observé. C' est aussi par une suite << de ces principes qui sont incontestables que « j ' ai l' honneur de réitérer à V. E., qu'on ne << saurait prendre trop de précautions pour « éviter toute discorde entre le Sacerdoce et « l'Empire, et pour ne pas mettre un Évêque « dans l'obligat ion de recourir à des moyens « extraordiriaires, pour défendre les intérêts « de son Église, que V. E. sait qu'il ne peut « abandonner sans se rendre très -coupable « devant Dieu. cc Dien m ' est témoin combien je suis, et serai « toute ma vie, éloigné de rien faire qui « puisse déplaire au Roi, à qui j'ai tant d'obli– « gations, et que je ne respecte pas . moins, « i1ar rapport à ses rares vertus, et ses qua– « lités héroïques , que par le rang suprême « qu'il occupe si dignement. Je sais aussi, « comment S. M. a eu la bonté de me le témoi– « gner au · commencement de mon épiscopat,
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