BASA

- 30 - " et ~ur Jes sentiments qu ' elle en aura à l' heure H de la mort. Je ne puis m ' empêcher de lui « raconter à cette occasion ce que j'ai appris H Jorsque j'étais en France de Monsieur l ' Avo– << cat-général Talon : c'était un homme d'un H grand génie, et qui avait beaucoup d ' érudi– <e tion, comme V. E. le sait mieux que moi. <e Cependant comme par une suite de certains <e principes qu'il avait adoptés, il avait répandu H dans ses plaidoyers pl11sie11rs tr<tits injurieux « contre la cour de Rome, il s'attira à la fin << une excornmunice1tion personnelle qui lui f'ut << signifiée par Mgneur le Nonce. Pendant qu'il <e fut en bonne santé, il parnt mépriser cette <e censure, mais étnnt tombé dans une maladie 1< sérieuse, son premi<"r soin fut d'envoyer à « Rome pour denrnnder son absolution, et il <e ne fut point en repos qu'il ne l'eùt obtenue; « et l'on assure q11e, depuis lors, il prit d 'au– (( tres sentiments, et chringea bien de langage. H Je ne prétends point a u reste, en citant cet H exemple, comparer V. E. à ce grand homme, f{ en ce qu'il ponnait y avoil' d ' odieux , étant bien « persuadé d'ailleurs que s'il y a quelque chose <e à réformer dans ses principes, touchant les H priviléges et la juridiction de l'Église, elle a n'attendra pas une extrémité pour le faire. « Après ce préambule que je n'ai pu refuser << aux mouvements de mon zèle pour les inté– « rêts de mon Église et iiour le salut même « 'de V. E. auquel je m'intéresse beaucoup, il

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