BASA
- 32 - t< d'une manière à ne laisser plus aucun doute « à cet égard, surtout après l'aveu de V. E. « que c'est sur cette Bulle qu'on doit mesurer « tout le droit que prétendent messieurs les « administrateurs du Collége. Je ne comprends « pas par conBéquent sur quel principe elle u pourrait encore être persuadée que le Sémi– « naire fût obligé de payer le Professeur de la « nouvelle Théologie qui a été ouverte par « les otdres du Roi, comme elle me l'a laissé « entendre par sa dernière lettre. Cependant « aussitôt que je serai assuré de l'établissement « de cette dernière Théologie, je m'empresserai « d'y envoyer mes séminaristes pour épargner « les frais de celle •1ue l'on enseigne actuelle– « ment au Séminaire; et je ne laisserai pas « d'être fort oblig·é à V. E., si elle veut bien « arranger le8 classes d'une façon que je puisse « faire cette économie sans préjudice de ma « juridiction. Comme je me trouve actuellement « sans secrétaire, et que le grand froid permet « à peine d'écrire, je la prie d'excuser les « désordres de cette lettre, et de ne jamais « douter du respect très-distingué avec leqnel · << j'ai l'honneur d'être, etc. l> Ce différen~, com11H' on le verra, se termina enfin au bout de quelqtH'S mois, selon les dé– sirs et les vœux de l'Évè<1ue d'Aoste. Pendant ce temps, les assauts contre les Cha– noines de N. S. redoublaient. Chaque jour leur position devenait plus fâcheuse et plus pénible.
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