BASA

et plaisir du Collége d 'Aoste. C'est ce qu'indique Ja lettre suivante adressée par le P. Provincial, à l 'Ev èque d'Aoste, le U'i juillet 1748. (( Monseigneur, « Si la gràce que V. G. a faite à notre Con– (( grégation, en la proposant au Roi, pour « diri ger le Collége de la cité d'Aoste est une « nouvelle preuve des sentiments de bonté que (( vos illustres Ancêtres ont transmis jusqu'à « vous en notre faveur; le zèle dont nous se– « rons animés pour remplir nos devoirs, et << pour seconder les intentions de V. G., seront, «j'ose vous l'assurer, Monseigneur, des mar– H ques de la reconnaissance, et de l'attache– (( ment si.ncère et respectueux que notre Con– « grégation aura à jamais pour votre sacrée « personne. Tous les sujets qui composeront « ce nouveau Collége, seront autant d'ouvriers (( dévoués au service de votre diocètse; elle « n'aura qn'à les mettre à l'épreuve; je suis « convaincu qu'ils se fe1;out une gloire de se « mériter par leur service l'honneur de cette (( protection qu'elle nous accorde aujourd,lrni, « par nn effet de sa bonté. Permettez, Mon– (( seigneur, qne je vons en demande 1a conti– « nuation, en vous rendant mille grâces pour (( le bienfait que nous venons de recevoir. « J'espère vous offrir mes respects sur la fin du t< mois d'aoùt, de la compagnie du P. Lnciards,