BASA

- 41 - << châtiments: il n'y a, dans elles, qu'une crainte << servile. )) Il y a donc, ajoute un autre auteur, bien peu d'âmes dont l' éducation puisse être faite sans la crainte des châtiments; les châtiments doi– vent donc être appliqués, choisis, wénagés avec la prudence qu'on acquiert dans l'étude des caractères. Il n 'y a pas d'inconséquence plus dangereuse, j e dir ai, plus pernicieuse, que celle de pré– t endre attacher l'homme à ses devoirs, par d 'a utres moyens que ceux que Dieu lui-même emploie. Dieu a opposé aux tentations et à l ' inclination au mal, l'es1)érance d'une récom– pense éternelle qui doit couronner le bon té– moi gnage que le juste se rend sur la terre, et la crainte des supplices éterne_ls qui est en– tre tenue par le remords indestructible du crime. Employon s donc avec sagesse les récompenses et les châtiments. Lorsque la tendresse est diri gée par le zèle de la gloire de Dieu dont les parents doivent être animés, tout est placé à propos et employé avec mesure. Inspirée de ces principes, !'Administration du Collége établit des prix pour les élèves de Littérature et de Grammaire, ainsi que des thèses publiques, pour ceux de Théologie et de Philosophie. Ce règlement termine ain5li : << Il serait du bon ord1·e et de la bienséance « d'engager un laïque pour correcteur qui don– « nera les verges aux écolim·s qui les auront

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=