BASA
- 42 - « méritces. » C'est Jà sans doute un de ces moyens de discipline réprouvé par Quintilien -i:-, contraire à nos habitudes et à nos mœurs, et les parents eux-mêmes ne doivent enfaire usage qu'à la dernière extrémité. Cet ensemble de dispositions prouve que l'au– torité avait parfaitement compris que quelque riches, quelque étendus, quelque savants et quelque fastueux que soient les programmes, il n'y a jamais dans un Collége, sans l'émula– tion, qu'apathie et langueur, agonie et mort. On fit encore , le jour de l'ouverture, le dénombrement des élèves, et il arriva à 2152. Le Séminaire commença le mois de décembre suivant; ce fut Je P. Ruffard qui en eut la direction. On y compt ait vingt- cinq sémina– ristes. Quant à l'administration, un arrange– ment pris entre le Gouvernement, !'Ordinaire du diocèse et les PP. Barnabites, lors de la transmission du Collége à cette Congrégation, en fixa ainsi Je mode : la gestion temporelle est laissée, selon les intentions du Concile de Trente, à !'Évêque, assisté de deux chanoines de la Cathédrale. Les Barnabites ont la direc– tion du Séminaire, sous la surveillance de !'É– vêque qui peut les révoquer à volonté. Ils doi– vent par conséquent, moyennant trois cents francs annuels, y maintenir un Directeur, qui * Quintilien. De l'lnslilulion Oral. liv. 1, chap . 3.
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