BASA

- 45 - apprendra aux jeunes clercs le chant grégo– rien, les cérémonies, l'administration des Sa– crements et toutes les obligations inhérentes au saint Ministère : deux Pères enseignent 1a Théologie ; Je Dogme au Collége., et la Morale au Séminaire de St Bénigne. Personne, dès cette époque, ne pensa plus à inspecter cet enseignement jusqu'à M. Gioia Pierre, Ministre de !'Instruction publique en 1851. Depuis la loi du 22 juin 1857, cette surveillance du Gou– vernement paraît se réduire, ainsi que pour toutes ,les écoles privées, sans aucune excep– tion, à ce ttui paraît intéresser la nwrale, l'hygiène , les institutions de l'État et l' ord1·e public. A la sollicitation du Ministre Comte de St-Laurent, on commença aussi un pensionnat dont fut chargé le P. Presset Clément. Cet éta– ùlisscment croissait considérablement : on y voyait des élèves de différents pays; Piémontais, Savoyards ~ Novarais, Parmesans, Plaisantins, Valaisans, Valdôtains; mais faute de bâtiments suffisants et disposés à cet effet, cette maison ne put durer; elle fut fermée vers l'an 1758. - L'an 1749 le P. de Sonnaz, Supérieur du Collége d'Aoste, se rendit à Milan pour Je cha– pitre général, qui se tenait chaque année vers la fète de Pàques. On y autorisa l'acceptation du Co1Jége d'Aoste; il y fut de plus érigé en Prévôté, et Je P. Jacquier Dominique fut nommé Prévôt à la place du P. de Sonnaz, élu Provin– cial du Piémont et de la Savoie.

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