BASA

- i~ - année se faire avec beaucoup de pompe, Je Commandant vint signifier au Prévôt <lu Col– lége, à trois heures après midi, une lettre du Ministre , qui suspenda it le tout jusqu'à nouvel ordre. L'assemblé fut donc con gédiée; ecclési– astiques, foncti.onnaires civils et militaires, parents, amis, concitoyens tous avaient accouru pour rel eve r l ' écla t de cette belle journée, et tous durent se retirer; le discours d' usage ne fut pas prononcé, et Ja touchante cérémonie fut indé li nime nt ajournée. Le Commandant Rambert s'était figuré que ]es Barnabites dévoués à l'Évêl1ue avaient aussi embrassé son parti. Il chercha à les desservir auprès du Mini stre, sans toutefois leur rien laisser a percevoir, continuant ainsi à leur égard Jes mêmes démonstrations d'estime, et mème d'une intimité toule particulière à l'égard du Prévôt qu'il connaissait depuis long-temps. Les pLaintes qu' il porta au Ministre firent impres– sion sur Jni. Il a ppela par conséquent le P. de Sonnaz Provincial qui se trouvait alors à Turin. Il lui fit part, sans dési gner l'auteur de la lettre, qu'il avait appris avec déplaisir que les Pères Barnabites du Collége d'Aoste prenaient fait et cause contre le Commandant et contre le Con– seil des Commis, et se rendaient par là désagréa– bles aux habitants d'Aoste. Le P. de Sonnaz frappé de ce reproche pria le Comte de Saint– Laurent de vouloir bien suspendre son juge– ment sur la vérité <lu rapport qui lui était

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=