BASA
- ilO - Ja religion pour base. Connue un ftarribeau h1 mineux, elle rayonne sur tout leur plan d'édu– cation, et sur tous les soins dont ils entourent les jeunes gens. Ainsi ils commencent par don– der à temps, fortement et abondamment l'ins– truction religieuse. Outre les dimanches et les fêtes, le règlement du Collége consacre encore des heures dans· la semaine à l'étude de la science de la Religion sans laquelle les hommes ne sont rien. Vani autem sunt omnes homines, i'rn quibw: non subest scientia Dei (Sap. 15, 1 ). Les élèves doivent de plus assister tous ensem– l>le à certaines fêtes et pendant tout le Carême, aux sermons qui ont lieu à la Cathédrale-!(·. La pidté elant, dit Bossuet, le tout de l'homme; ces instituteurs sages et expérimentés ne négligent rien pour y former leurs élèves, et pour leur apprendre par l'usage répété des saintes prati– <1ues du Christianisme à voir et à goûter Dieu en tontes choses. Rien aussi de plus propre il exciter l'émulation pour la piété que les Congrégations de la S.te Vierge. Le Tasse et I.ambertini, St. François de Sales et Fénélon, * Une éducation, lilLéraire ou seientifique réclame ur:ie instruc– lïon i 1 eligieuse plus développée, parce qu'il y aurait danger gra'\:e p<1ur fa foi d'un jeune homme lettré, qui n'aurait que des con– naissances superficielles sur l'histoire du christi:inisme, sur son origine dans le mosaïsme, sur ses dogmes, sur la morale qui en découle, et sur l'autorité chargée de conserver J'œuvre du ciel dans toute sa pureté. (La Religion dans les Collé~es , par 1\1.r K.A.»hit Col\ml) .
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