BASA

- al - A1pl1onse de Liguori et Bossuet, Ferdinand d 'An~ triche et Maximilien de Bavière, Jes princes de Conti et de Turenne~ la piété et le génie, la ma– jesté du trône et Ja gloire militaire, se sont associés à ces pieux comices. Bien plus, un grand pape, Benoît XIV, que les Protestants et les Phi– losophes du dix·lrnitième siècle se sont plu à en– tourer de leurs hommages, n'a pas craint, an temps même de sa popularité européenne, de donner aux Congrégations un témoignage de son estime. Elève des Jésuites, il connaissait par expérience l'esprit des associations qu'ils diri– geaient. Il en avait faii partie dans sa jeunesse, et le 27 septembre 1748, il 1mbliait la bulle d'or Gloriosœ dominœ. Ne restant étrangers à rien de ce qui peut rendre les écoliers plus par– faits, les Barnabites en établirent aussi une au Collége d'Aoste, et toutes les années ils en cé– lébraient solennellement la fête, le jour de la Purification de la S.te Vierge. Grâce à cette di– rection éminemment religieuse, le Collége par– vint bientôt à un degré de supériorité qui le plaça au-dessus de la iilupart des institutions de l'Etat. C'est ce (ju'attestèrent des concours généraux, où le Collége d'Aoste eut la 11alme sur cinquante autres, ainsi que les rapports des inspecteurs français qui Yisitèrent cet établis– sement peu <Je temps après l'expulsion des PP., pendant que sept d'entre eux y occupaient en– core des chaires. A cette époque, personne ne peut l'ignorer, florissRit plus •pH' jamais dans

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